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LA SICILE ET SES MUSIQUES

Cette île (25 708 km, 5 millions d’habitants). fut contrôlée par de nombreuses puissances qui ont régné sur la Méditerranée. Elle a été sous l’influences des civilisations grecques, romaine, vandale, ostrogothe, byzantine, islamique, normande, espagnole. Sa population se concentre dans trois grandes villes : Palerme, Catane, Messine. Elle a une tradition de grandes propriétés agricoles extensives, les latifundia, apparues dès la Rome antique.

L’île a des terres riches et fertiles (volcaniques et/ou argilo-calcaires) qui produisent du vin, de l’huile d’olive, des légumes, du blé, des agrumes. La pêche y tient également une place importante. La Sicile est à la fois la plus grande région de la République italienne. La musique de la Sicile a été façonnée par l’histoire d’une l’île au carrefour des civilisations. De fait, les influences en Sicile sont venues moins de l’Italie continentale que des hymnes grecs et byzantins, du maqam arabe, des styles musicaux espagnols.

Photo libre de droit de Carte De La Sicile banque d'images et plus d'images  libres de droit de Carte - iStock

Les Chants

Les chants narratifs
Il existe un vaste répertoire de chants narratifs Comme « Barunissa di Carini » (l’histoire d’une baronne de Carini près de Palerme tuée en 1563 par son père qui la soupçonnait d’avoir trompé son mari) ou « La Storia di Santa Brizzuda (l’Histoire de Sainte Brigitte).
 
Les chants de travail
Ces chants, monodies syllabiques, exaltent le monde du travail comme ceux des salines de la région de Trapani ou ceux de battage (la pisatura) tant la Sicile fut considérée comme le « grenier à grains de l’Italie ».


Les chants de charretiers
Ce style vocal (canzunna alla carritterra) est né après le travail les charretiers lorsque ces derniers confrontaient leurs virtuosité et leurs improvisations sur des thèmes amoureux ou liés au travail. Particularité de ces chants : leurs mélismes évoquent le chant arabe.

Les xirbie (ou canzuni a pedi)
Ces chants de défi (les termes de « xirbia » ou « pedi » définissent un groupe de deux vers en décasyllabe) se  retrouvent autour de Caltanissetta, Enna, Agrigente. Deux voix d’hommes alternant chacun distique du texte. Un soliste lui s’accompagne à guimbarde.
 
Les chants de Noël
Généralement accompagnés à la zampogna, notamment avec la grande cornemuse de Monreale, ils se chantent durant le cycle de neuf jours (novena).

Les chants religieux
Ces chants sont très nombreux dont les chants de dévotion a cappella de Montedoro. La fête de la Semaine Sainte représente l’un des évènements parmi les plus importants de l’organisation collective du calendrier annuel. Il y a une très grande variété des rituels avec des différences considérables de village à village. L’élément commun à tous est la présence au moins d’une procession. Une grande variété de formes musicales gardent, encore aujourd’hui, vitalité à l’intérieur des rituels. L’ensemble des répertoires de la Semaine Sainte a des rapports très étroits avec la technique polyphonique du falsobordone, qui renvoie à la théorie musicale de la première moitié du XVI siècle. Les textes du répertoire polyphonique de la S. S. sont en latin. Le latin, dans la culture chrétienne méditerranéenne, est une langue solennelle qui sert à souligner la situation non quotidienne vécue à travers le rituel. Le sicilien, langue du quotidien, est plutôt employé pour le répertoire monodique.
 
Les lamenti
Dans ce type de polyphonie, un soliste entonne une longue mélodie, très ornée, accompagnée par un chœur. Les hommes chantent en cercle. Il s’agit souvent de confréries. Les textes (Misere, Gloria, Stabat Mater, Vexilla Regis) sont en latin. Quand aux textes en en sicilien, ils décrivent les étapes de la Passion du Christ vue par la Vierge.

 
Les cantastorie
La Sicile a toujours été une pépinière de cantastorie notamment dans la région de Catane. Souvent seuls, ils chantent des histoires édifiantes qui exaltent les valeurs populaires de l’île (loyauté, courage, famille, honneur) ou des héros comme Salvatore Giuliano, un bandit des 40-50.
La Sicile a compté un grand nombre de chanteurs traditionnels (cantastorie) dont les plus populaires ont été Ignazio Buttitta 1899-1997), Ciccio Busacca (1926-1989), Rosa Baliusteri(1899-1997), Franco Trincale,
Franco Battiato ou les frères Mancuso (Enzo et Lorenzo). Rosa Balistreri venue d’une famille très pauvre, a chanté dès sa jeunesse la vie quotidienne misérable des Siciliens, et fut la « voix de la Sicile ». Elle fut de ceux et celles qui à partir des années 60 participèrent du renouveau du folklore italien. Lequel eut un écho très important après la révolution de 1968.
Le désir de préserver l’identité culturelle de la Sicile,
le besoin de redécouvrir les valeurs traditionnelles du peuple sicilien, l’envie de retrouver un certain goût du passé ont donné naissance a de nombreux groupes revivalistes dont Agricantus, Kunsertu, Banda Ionica, etc. 

Les danses


La tarentelle (tarantella)
.
Presque rituelle, ses racines sont profondément ancrées chez les peuples d’Italie du Sud. Les pas sont rapides sur un rythme entraînant en 6/8. Souvent accompagnée de tambourins et de guimbardes, la tarentelle vit aujourd’hui sous trois formes principales : la « pizzica taranta », la « pizzica di cuore » et la « pizzica scherma ».



Au cours du Concile de Trente, ce rythme puissant (assimilé à une danse diabolique) fut banni de la musique. La tarentelle devint alors danse de la résistance contre les dogmes du Pape, contre les répressions en général, et contre la suprématie de la culture citadine. Véritable rituel païen d’exorcisme médical, cette danse serait née d’une croyance selon laquelle la piqûre de la tarentule aurait pour effet une profonde somnolence que l’on ne pourrait dissiper qu’en s'agitant beaucoup. La tarentelle serait donc une danse et une musique aux vertus thérapeutiques pour soigner le « tarentulé », victime de tarentisme (maladie ou sorte d’hystérie liée à la morsure de la tarentule méditerranéenne).

La « Siciliana ». C’est une danse sicilienne de caractère pastoral à 6/8 temps ou à 12/8 temps. Elle fut très en vogue à partir de la fin du XVIIe s.

La « danse de la cordelette » (ou « ballu dâ curdedda ») est une danse typique et de la région des Madonie.



La « cuntradanza » en 2/4 temps ou en 6/8 temps. Huit couples dansent la tarentelle conduite par un homme appelé « bastuneri ». Elle était déjà pratiquée au XVIIème siècle.

La « Sudura » est une représentation scénique sicilienne, ensemble de danses, de chansons et de prières.

La « danza araba » est une danse datant de la domination arabe en Sicile. La chorégraphie se fait à l’aide de foulards. Cette danse féminine a un rythme en 3/4 temps et est dansée sur des mélodies méditerranéennes.

Le « lanzet » (ou « trinchillanz ») est une danse sicilienne qui remonte à l’an 800. Originaire de Tortorici (province de Messine, elle était dansée par les bergers deux à deux, quand ils partaient en transhumance. Les costumes sont souvent ceux de la paysannerie du 19 ème siècle : pantalon et veste de velours noir, chemise blanche et ceinture rouge ou noire pour les hommes. Les femmes portant une jupe plissée, damassée, une veste de velours, une chemise, un tablier et un châle artisanal sicilien.

La « Polka ». Célèbre depuis le XIème siècle, elle se danse en Sicile sur un air très rapide. Ce n'est pas une danse sicilienne, mais elle est largement sicilianisée.



La « Mazurca » (ou mazurka) existe depuis le XVIème siècle. La prestation se fait sur un temps ternaire, avec des mouvements très rapides, à pas lancés, et avec de nombreuses figures.

Les instruments

La « ciaramidda » (ou « cornemusa siciliana »). Celle de Moreale comprend quatre tuyaux (deux mélodiques et deux bourdons) accordés à l’octave est une zampogna à deux chalumeaux de longueur égale et de deux à trois drones.

 

Le « friscalettu » est une sorte de pipeau (sifflet-flûte) de petite taille (10 à 30 cm) fabriqué à partir du roseau. Il est percé de six trous et d’un 7 ème sur sa face postérieure.

La « mandriola » (ou « mandolino siciliano ») est une mandoline à 12 cordes (4 fois trois cordes) ce qui lui donne un son plus intense et plus profond.

 

Le « marranzanu » (ou « ribera » en italien standard) est une guimbarde constituée d’une petite lame en métal que le musicien fait vibrer dans sa bouche.

Marranzanu. Instrument De Musique Sicilien De Sicile (scacciapensieri Ou  Marranzano). Isolé Sur Fond Blanc Banque D'Images Et Photos Libres De  Droits. Image 77648748.

Le « farautu » (flauto en italien standard) est une flute de roseau à bec souvent de taille peu importante.

 

Les « ciancianeddi » : grelots de petite taille. Les « cianciani », grelots plus gros.

 

La « quartara » (ou « bummulu ») est une flûte en bocal, souvent une amphore remplie en partie d’eau dont on joue pour assurer un bourdon.

 

L'organetto. L’accordéon folklorique diatonique s’est également répandu dans la musique traditionnelle sicilienne.

Classic Cantabile Accordéon 72 basses "Secondo V" rouge-image-0

Les instruments de percussion. Ils comprennent des tambourins (« tammurreddu », « Tambourello ») ou  petits tambours sur cadre) ainsi que la « cupa cupa », un tambour à friction au son unique.

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