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Les défis des musiques des peuples pour la biodiversité

Un article de Frank Tenaille paru sur Nectart, vol. 8, no. 1, 2019, pp. 126-133.

Résumé

Notre société destructrice de l’ère anthropocène serait bien inspirée de tirer parti des riches enseignements des peuples premiers, qui n’ont pas rompu les liens entre nature et culture et dont les musiques, en particulier, restent à l’écoute des pulsations de la planète.

***
À l’heure où d’abrupts défis écologiques menacent la planète il est bon de se souvenir que de nombreux peuples entretiennent avec la nature des rapports responsables. Qu’à ce titre, notre Terre est aussi une mosaïque de paysages sonores et de créations qui s’en inspirent. Et qu’il peut être utile d’interroger les rapports des musiques des peuples (1) et de la biosphère pour montrer en quoi ces musiques, à l’écoute des pulsations de la nature, peuvent être riches d’enseignement.

La préservation de la diversité des cultures humaines est en effet indissociable de la préservation de la biodiversité. Pour ce qui relève de la sauvegarde des diversités culturelles, de nombreuses initiatives ont vu le jour et l’Unesco a fait entériner les fameuses conventions sur le Patrimoine culturel immatériel (PCI). Mais en ce qui concerne la défense de la biodiversité, il y a retard, même si un mouvement de reconnaissance est en cours qui vise à la considérer comme un Patrimoine mondial (Cf. les batailles pour renverser l’échelle des normes juridiques afin de montrer que nous devons nous considérer comme les gardiens de biens communs et non comme des propriétaires). En tout cas, cette double réflexion qui doit être conduite car nous sommes entrés en effet dans l’anthropocène, ère qu’il faudrait plutôt qualifier de « capitalocène ».

Soit une période qui a débuté lorsque les activités humaines ont commencé à avoir un impact significatif sur l’écosystème terrestre – selon certains, à partir de 1945 et des 2000 explosions nucléaires qui ont suivi. Avec pour conséquence, une biosphère irrémédiablement malade des activités de l’homme. Sans reprendre l’histoire de la notion de progrès, l’on peut dire que cette situation renvoie à un imaginaire destructeur du fait que l’homme s’est pensé différent du reste de la nature et à l’écart des autres espèces. Une idéologie qui se combine à un système d’expansion économique se développant avec l’idée que les biens naturels étaient illimités ; la logique marchande qui en résulte ne pouvant vivre que de son expansion infinie. Au point qu’à l’heure actuelle l’humanité vit à crédit et a besoin de l’équivalent de 1,6 planète.
(1) Les musiques du monde sont celles qu’écoutent 80 % des hommes et des femmes de la planète. À travers leurs expressions, rurales ou urbaines, sacrées ou profanes, intimes ou collectives, elles incarnent la fabuleuse diversité des identités culturelles et des imaginaires qui les suscitent.

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Les droits culturels

Quelques pistes de lecture

Fondée sur les droits de l’Homme, la notion de droits culturels invite à considérer la culture dans son acception anthropologique – l’ensemble des productions ou institutions par lesquelles une personne ou un collectif témoigne de son appartenance à l’espèce humaine. 

La Déclaration de Fribourg sur les droits culturels est le fruit d’un travail de 20 ans d’un groupe international d’experts, connu sous le nom de “Groupe de Fribourg”. Cette déclaration éditée en 2007 s’inscrit à la suite de consultations et de travaux menés par les membres du Groupe, entre autres auprès de l’UNESCO, du Conseil de l’Europe, de l’Organisation internationale de la Francophonie.

Elle décline ainsi les droits culturels :
• la liberté de choisir ses références culturelles, d’établir des priorités et de les changer,
• la liberté d’exercer des activités culturelles, sous réserve du respect des droits d’autrui,
• le droit de connaître les patrimoines,
• le droit de se référer ou de ne pas se référer à une communauté culturelle,
• le droit d’accéder et de participer à la vie culturelle, à commencer par la langue,
• le droit à l’éducation,
• le droit à une information adéquate,
• le droit de participer à la vie culturelle et à ses politiques.

L'UNESCO, de son coté, avait déja en 2001 redigé une Déclaration universelle sur la diversite culturelle qui est considerée comme patrimoine commun de l'humanité.

Focus sur les textes sur le patrimoine immatériel

Selon l'UNESCO, "ce que l’on entend par « patrimoine culturel » a changé de manière considérable au cours des dernières décennies, en partie du fait des instruments élaborés par l’UNESCO. Le patrimoine culturel ne s’arrête pas aux monuments et aux collections d’objets. Il comprend également les traditions ou les expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l’artisanat traditionnel." L'UNESCO a rédigé en 2003 une Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dont on peut lire le texte intégral ici.

Plus recemment, une convention-cadre a été redigée à ce sujet : la Convention de Faro sur la valeur du patrimoine culturel pour la société (2005). La Convention de Faro met en avant les aspects importants du patrimoine, dans son rapport aux droits de l’homme et à la démocratie. Elle défend une vision plus large du patrimoine et de ses relations avec les communautés et la société. La Convention encourage à prendre conscience que l’importance du patrimoine culturel tient moins aux objets et aux lieux qu’aux significations et aux usages que les gens leur attachent et aux valeurs qu’ils représentent.
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